Cela fait trois ans qu’Adjara Dianda exerce dans la vente de farine de maïs.
Ce métier, Adjara ne l’a jamais appris, a-t-elle confié « Avant, je vendais la farine de semoule de Maïs jaune communément appelée « couscous jaune ».
Un jour, une personne m’a commandé de la farine de maïs à 10000Fcfa et c’est de là qu’est venu le déclic. Lorsque la personne m’a commandé la farine, suis allée chercher immédiatement un sac de maïs au marché, le débarrasser de son son avant de le moudre au moulin et à partir de là, la personne qui a apprécié ma farine, l’achète quotidiennement à 10000Fcfa jusqu’à présent ».
Adjara a en outre mentionné qu’elle se ravitaillait en maïs au marché de Sankariaré et de déploré le fait que les prix de sacs de maïs ne démuniraient pas « Actuellement, le sac de maïs coûte cher : pour 27 plats de yorouba, il faut débourser la somme de 23500Fcfa tandis que les 40plats sont accessibles à 27000Fcfa (je n’achète pas ce sac).
Les prix baissaient à cette période, mais actuellement, ce sont les même prix.
Le nouveau maïs coûte 20000 à 26000Fcfa, mais nous ne le prenons pas pour le moment puisqu’il ne gonfle pas du moment qu’il n’est pas bien mur ».
Adjara qui écrase 70 sacs de maïs le mois selon ses dires, pourrait aller au-delà si toute fois elle était aidée dans sa tâche « J’écrase 70sacs de maïs le mois. Lorsque j’écrase deux sacs par jour, je n’arrive pas à satisfaire ma clientèle qui en demande souvent 3 à 4sacs (j’arrive à les satisfaire lorsque j’ai de l’aide car je suis seule à faire ce travail parce que mes enfants vont à l’école. C’est quand ils sont à la maison, qu’ils m’aident ».
Les prix varient d’une bourse à une autre et selon aussi la quantité de farine se trouvant dans le sac.
« Les prix varient de 250Fcfa (pour le détail) à 10000 pour les sacs( on a des sacs de 5000Fcfa et ceux de 6500Fcfa et le prix varie selon la quantité des sacs et le nombre de platées ou yorouba (6 platées à 5000Fcfa, 7 plats à 6000Fcfa et 12plats à 10.000Fcfa » a-t-elle indiqué et de préciser que ses clients surs et fidèles viennent de Téma Bokin (localité située dans la province du Passoré à plus d’une centaine de kms de la capitale Ouagadougou).
En plus de ces clients, il y’a ceux de la Côte d’Ivoire et même ceux de Ouagadougou « il y’a des personnes qui viennent acheter ma farine pour amener en Côte d’Ivoire et ce sont les clients de Téma Bokin qui en achètent beaucoup ».
Adjara qui a dit n’avoir pas rencontrer des difficultés pour le moment, a rassuré de la qualité de sa farine faite dans de meilleures conditions d’hygiène contrairement à celles qui sèchent la leur aux abords de grandes voies sans aucun soin nécessaire « J’étale ma farine à l’intérieur et le séchage dure une journée et ça sèche bien. Je m’arrange à ce que ma farine sèche bien ».
« Ce sont les clients satisfaits qui donnent mon contact à d’éventuelles personnes qui, toute fois veulent se procurer de ma farine » Dixit Adjara.
Mes farines étant de meilleure qualité, ce sont mes clients qui donnent mon contact soit à leurs amis, soit à leurs parents ou connaissances ou à des tierces qui, à leur tour viennent s’en a procurer et ainsi de suite et d’autres même que je ne connais pas et qui sont en province, me transfèrent leur argent et je les envois la farine via les transporteurs en commun, a souligné Adjara et de conclure que c’est une personne qui la ravitaille en sacs et sachets pour farine (plus de 15000Fcfa) sans oublier qu’elle continue aussi de vendre la semoule de mais qu’elle vend à 10000Fcfa pour les 12 platées et vend aussi en détail.
Adjara vit à Tanghin non loin du CSPS et répond au 68195296.