« L’éducation des filles est le point précurseur de changement durable dans notre société ; une fille instruite peut prendre sa vie en main, sensibiliser à l’importance d’aller à l’école .Elle veille à ce que ses enfants aient une éducation de qualité.
Une fille qui ne va pas à l’école, aura plus de mal à faire entendre sa voix, elle ne pourra pas participer activement aux prises de décisions de la société dans laquelle elle vit. La non scolarisation des filles les renferme dans la pauvreté. Comme nous le savons tous, une fille non scolarisée ne pourra pas donner tout le potentiel à ses enfants ou le donnera avec beaucoup plus de difficultés .Notre objectif, est de mettre en place un environnement favorable à l’éducation des filles. Au regard de tous ces éléments, il est important que nous nous mobilisions tous pour qu’à chaque fois nous puissions faire le maximum afin qu’aucune fille ne reste hors de l’école. » Dixit Yacouba Kaigama, Représentant résident de Plan international.
C’est au regard de ce qui précède, que l’initiative pananeutigri pour le bien-être de la femme (IPBF) a organisé du 08 au 09 novembre 2021 à Ouagadougou, un atelier national de plaidoyer en faveur de l’accès et du maintien des filles dans l’éducation dans les zones à risque au Burkina Faso (BF).
Pendant 48h, IPBF et ses partenaires ont produit un document de plaidoyer qu’ils ont remis à la Représentante du ministre en charge de l’éducation, conseillère technique, Yvette Dembélé, a expliqué la Présidente de l’IPBF Ezoma Juliette Bakyono.du
Ce document fait état de la situation actuelle de l’accès et du maintien des filles dans le système éducatif au Burkina Faso (BF) a-t-elle poursuivi et d’ajouter qu’ils ont aussi travaillé avec les différentes organisations des défenses des droits des filles « Parce qu’il ne suffit pas de prendre ce qui ne va pas, il faut également proposer des solutions afin de permettre à nos gouvernants, au ministre de l’éducation de prendre des décisions qui vaillent pour l’accès et le maintien des filles dans le système éducatif. Donc, les différentes organisations des défenses des droits des filles ont des recommandations qui ressortent dans le document et nous espérons qu’à la suite de cet atelier, des actions concrètes seront prises pour une amélioration de l’accès et du maintien des filles dans le système scolaire en cette période de crise ».
De ces travaux, des recommandations pertinentes ont été faites par ces organisations des défenses des droits des filles, a précisé Juliette.
L’une des fortes recommandations, c’est surtout de rendre opposable ce droit à l’éducation des filles et des femmes au niveau des gouvernants et surtout au niveau des parents, a-t-elle souligné « parce que le droit à l’éducation est un fait au BF ; le Burkina a ratifié des conventions.
Cependant, nous remarquons qu’aucun parent n’est ni inquiété ni sanctionné même quand il n’envoie pas son enfant à l’école. Ces organisations ont souhaité qu’on sanctionne un parent d’élève qui n’enverrait pas son enfant à l’école ».
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