L’office national de la sécurité routière (ONASER) a formé une centaine de journalistes sur la sécurité routière du 07 au 09 décembre 2021 à Koudougou dans la cité du cavalier rouge.
« La sécurité routière qui est le cœur du métier de l’ONASER, ne peut être gagnée si nous n’associons pas ceux qui sont les vecteurs de l’information, ceux qui y communiquent au quotidien avec nos populations parce qu’il s’agit d’un domaine social, un domaine qui appelle un changement de comportement positif ; raison pour laquelle nous avons pensé que les hommes de médias doivent puisque jamais s’investir dans cette thématique et en être des ambassadeurs réels de tous les jours » Dixit le directeur général de l’ONASER, Adama Kouraogo.
Pour l’année 2020, 10068 personnes ont été tuées sur les routes a souligné Adama « C’est vrai que quand on parle de Statistiques, pour l’année 2020 10068 tués sur nos routes nous disons tués parce que cela est forcément la responsabilité de quelqu’un et de la méconnaissance ou de l’insouciance d’une personne. les accidents ne viennent pas comme cela, ce sont les résultats d’une défaillance soit de l’homme, soit du véhicule et de l’environnement mais à 80%, ils sont de l’homme ».
Ces chiffres et statistiques doivent interpeller les consciences individuelles ou collectives, chacun de nous pour que les comportements puissent changer a-t-il poursuivi et d’ajouter que le pays s’appauvrit du fait des accidents sur le plan économique « notre pays s’appauvrit du fait des accidents. 3% du prix de notre PIB est imputé et ca représente 250 milliards ( qui auraient dû contribuer à pouvoir venir en aide aux jeunes des problèmes qu’on a comme l’insécurité, problèmes de modernisation de nos hôpitaux, problème de développement tout court) ; donc, nous disons que nous ne pouvons pas gagner le développement si nous perdons le peu que nous avons et l’insécurité routière est une grosse perte sur les plans humains, social et économique, j’allais dire sur le plan de développement ».
Adama pense qu’il est bon que toutes les couches socio-professionnelles, toute la Nation entière puissent se mobiliser pour qu’on mette fin à cela puisque selon lui, de plus en plus, on constate que les gens ont intégré cela dans la conscience comme si c’était une fatalité. Il a aussi invité l’Etat à revoir les textes en vue de leur applicabilité et quant à la population, il l’a exhorté au port du casque qui sauve en cas d’accident « le Burkinabé refuse de porter un casque alors que le casque comme vous le savez est un équipement qui va avec la moto. Ce n’est pas un luxe de porter le casque, ni un instrument de communication ou de publicité que nous portons, c’est une nécessité vitale et dans tous les autres pays quand vous regardez aux alentours de nous, le port de casque est naturel ».
Pour la directrice de la planification de la promotion de la sécurité routière à l’office national de la sécurité routière (ONASER), Nina Samé/Yaméogo, qui s’est réjouie de la participation effective et l’assiduité des hommes et femmes de médias, a trouvé que la formation a connu une réussite « cela s’est ressenti au niveau des interventions, des contributions des uns et des autres.
Oui, nous sommes satisfaits de la participation parce que le quota attendu est atteint et surtout au niveau des interventions. Nous avons senti que nous avons des partenaires sur qui nous pouvons compter pour relayer l’information, pour vraiment nous accompagner dans les actions de promotion de la sécurité routière un peu partout au Burkina Faso (BF) ».
Bien que satisfaite, Nina a invité les femmes et hommes de médias à vraiment accompagner l’ONASER , à sensibiliser le maximum des usagers de la route, voir l’ensemble de la population et du Burkina Faso ( BF) sur la sécurité routière, sur le bon comportement que doit avoir chaque usager sur la route « C’est vrai que nous sommes en fin d’année, l’ONASER maximise effectivement toutes les actions de communications, de sensibilisations sur la sécurité routière , nous invitons les usagers de la route à observer , à respecter les règles de la route lorsqu’ils sont en circulation ».
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