« La contribution de la femme et de la jeune fille burkinabé au renforcement de la Cohésion Sociale et de la Capitalisation des initiatives féminines en matière de Paix et de Cohésion Sociale » est le thème retenu de l’atelier (organisé par le Cadre de concertation des organisations intervenant sur le Genre et la participation des femmes) qui s’est tenu du 15 au 16 mai 2023 à Ouagadougou.
Cette activité qui rentrait dans le cadre des journées de la famille et du Vivre-Ensemble en Paix visait le Renforcement des familles et également l’amélioration de la Paix a expliqué la coordonnatrice nationale du Cadre de concertation des organisations intervenant sur le genre et la participation des femmes, Martine Yabré.
Au cours de ces deux jours ; en plus des partages d’expériences fructueux, de témoignages, des communications sur « l’ Engagement communautaire et leadership des femmes et des jeunes filles face aux défis sécuritaires », la « Capitalisation des initiatives des organisations de femmes et de jeunes filles en matière communautaire : enjeux et perspectives pour le renforcement de la stabilité » et sur «les Solutions non militaires de l’insécurité et le rôle des communautés et des familles » ont été faites respectivement par Newton Hamed Barry, journaliste, son Excellence Salimata Nébié/Kondombo, Haute Représentante du MIPAS ( mécanisme international prévention et d’alertes précoces des crises au Sahel) et de Rasmata Derra, Experte Genre, médiation et gestion des conflits, sociologue de formation.
Le Burkina Faso est confronté depuis 2016 à une crise multidimensionnelle, une crise caractérisée par des attaques de groupes armés et également de conflits intra et inters communautaires a relevé avec tristesse Rasmata pendant sa présentation. C’est pourquoi pour elle, il était important pour tous de réfléchir afin de retourner dans nos pratiques et solutions endogènes que nous possédons à savoir la question de la Parenté à plaisanterie qui reste une Force( pour Renforcer la Cohésion sociale) un Atout pour nos communautés permettant d’Harmoniser le Vivre-ensemble .
En plus de cela, Rasmata a préconisé qu’on prenne aussi en compte la question des tantes, des nièces « En principe lorsqu’une nièce se rend dans une localité, ces oncles sont toujours très gentils avec elle ; et si vous vous retrouvez dans une situation dans laquelle vous êtes en conflit avec une personne et que vous envoyez la nièce pour demander pardon, les oncles ne vont jamais refuser ».
Ces pratiques , sont des mécanismes traditionnels dont nous disposons et qui n’ont besoin juste que nous puissions nous y pencher et les vulgariser pourque les jeunes puissent s’en imprégner et j’ajouterai aussi la question du Civisme qui est aussi importante et qui doit être promue, a-t-elle précisé « Ces pratiques dont nous disposons ; nous devons les vulgariser et les faire connaitre par le grand public (ce n’est pas tout le monde qui a la connaissance de l’existence de ces pratiques qui nous aident à nous Unir et nous permettent de nous Comprendre et de Vivre Ensemble dans l’Harmonie).
C’est vrai que nous disposons d’une direction générale de promotion du Civisme. Cependant, les communautés aussi doivent s’impliquer pourque les jeunes puissent avoir une Meilleure transmission des Valeurs Sociétales, de Tolérance, de Solidarité, d’Acceptation de l’autre parce que ces valeurs nous sont chères et nous ne pouvons pas construire notre pays sans ces Valeurs et c’est important ; que chaque enfant qui grandit dans une famille puisse connaitre ces Valeurs très importantes qui vont caractériser sa Personnalité, qui vont l’aider à être un adulte Responsable de demain et je pense qu’il faut bien travailler à vulgariser ces pratiques qui nous sont chères et à les faire connaitre et qui nous permettent de mieux construire notre société ».
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