C’est le 3ème remaniement ministeriel que connait le Burkina Faso (BF) depuis la prise du pouvoir du Capitaine Ibrahim Traoré le 30 septembre 2022.
L’annonce de la nouvelle équipe gouvernementale a été faite par le Secrétaire général du gouvernement ce jour 25juin 2023 au journal de 20h de la télévision nationale du Burkina.
4 ministres quittent le gouvernement. Il s’agit du ministre en charge de l’administration territoriale le colonel Boukary Zoungrana, du ministre en charge de la justice, Bibata Nébié, de l’agriculture, Denis Ouédraogo et de l’environnement, le colonel des Eaux et forêts Augustin Kaboré.
Et quatre nouveaux ministres font leur entrée dans le gouvernement. Ce sont : Emile Zerbo à l’Administration territoriale et la Sécurité, de Edasso Rodrigue Bayala à la Justice, de Ismaël Sombié à l’Agriculture et de Roger Barro à l’Environnement.
C’est avec consternation et tristesse que Féminin Actu remarque que dans le gouvernement, il ne reste plus que quatre femmes puisqu’une femme a quitté le navire.
Monsieur le 1er ministre, que s’est-il reellement passé pourqu’on en arrive là? Est-ce à dire que les femmes ont encore refusé de rentrer dans votre gouvernement (selon vos dires lors de votre rencontre le 15juin 2023 dans votre bureau avec des associations féminines conduites par la ministre en charge de la Femme, Nandy Somé/Diallo ?(Ouagadougou, 15 juin 2023 (AIB)-Le Premier ministre burkinabè Me Apollinaire Kyelem de Tambèla a affirmé mercredi, que plusieurs femmes ont refusé de rentrer dans son gouvernement, exhortant la gente féminine à inculquer l’esprit de combat aux filles, dès leur bas-âge, a appris l’AIB.)
Votre gouvernement qui comptait 25membres membres dont cinq femmes (aux postes des Affaires étrangères, de la Justice, de la Transition digitale, de la Femme et du Budget), se retrouve maintenant avec quatre femmes avec le départ de la ministre de la justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions, garde des sceaux.
Des femmes refusent certes des nominations, cependant, beaucoup sont prêtes à occuper des postes de responsabilité et qu’on ne consulte jamais.
Nous n’ignorons pas que les femmes doivent trouver les moyens de se libérer d’elles-mêmes et que personne ne viendra nous libérer si ce n’est que nous-mêmes selon vos propos.
Cependant, dire que les femmes se battent, mais c’est seulement au niveau de la base (reprenant vos propres mots « Vers le sommet, elles ne se battent pas réellement. Ce qui intéresse les femmes instruites, c’est faire carrière et elles veulent que les choses changent brusquement », je ne crois pas que cela soit avéré puisque Les femmes ont toujours compris que c’est ensemble qu’on ira loin.
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