Dans le cadre de la commémoration de la journée internationale des Droits des femmes, l’association Genit Care Africa, soucieuse du bien-être de la femme, a initié une rencontre avec des femmes( malgré les conditions difficiles dans lesquelles elles sont, ont toujours foi à la Grâce divine et toutes sont unanimes qu’un jour, le Burkina Faso retrouvera sa Paix, sa Quiétude , son Vivre-Ensemble d’antan)pour les encourager pour tout ce qu’elles font en leur prodiguant des conseils à ne jamais baisser les bras.
De ces femmes, Bindi Ouoba
originaire de Diapaga, a confié être venue à Dapélogo en 2023. Celle qui se nourrit du métier de tissage (elle a commencé à tisser depuis 2021), selon ses dires, se débrouille, n’a pas assez de moyens pour tisser (il lui manque le matériel de tissage) puisqu’elle n’a aucune aide.
Elle se réjouie du fait qu’elle exerce un métier qui la soulage et contribue à ce qu’elle soit indépendante.
Une fois le pagne tissé, Bindi le vend dans les marchés, dans les quartiers et les prix varient selon la matière 1ère utilisée « J’ai appris à tisser à Diapaga, je tourne dans les marchés, dans les quartiers pour vendre les pagnes tissés. Un pagne tissé en coton coûte 5000FCFA et en nylon simple (12500FCFA) et en nylon brodé(15000FCFA) et je suis mère de deux enfants ».
Cette année, elle a voulu tisser le pagne du 8mars pour en vendre, malheureusement, elle n’a pas pu le faire puisque confrontée à des difficultés financières.
La déplacée interne qui a remercié le président Ibrahim Traoré pour les efforts fournis afin que la Paix Revienne, a demandé la clémence de Dieu pour les années à venir pourque tout puisse changer et a profité de l’occasion demander de l’aide à toute bonne volonté.
Mokoro Damiba originaire de la Kompienga
, habite à Dapélogo depuis un an. Elle dit être venue chez sa grand-sœur Bindi pour apprendre à tisser les pagnes « Ce n’est pas simple ! Par la grâce de Dieu, ça avance un peu : il n’ya pas marché, si tu tisses et pars pour vendre, les gens se plaignent du coût et nous leur faisons savoir que nous nous procurons de la matière 1ère à un prix élevé. On n’a pas de matériel et nous demandons de l’aide ».
benedicteoued@gmail.com