Vendeuse de gâteaux depuis 25 ans, Koumbou Ilboudo ( habitante de Bindé localité située à une vingtaine de kms de Manga dans le Zoundwéogo, au Centre Sud) , qui pouvait vendre 1sac et demi de farine par jour à travers les gâteaux qu’elle fait, est obligée de se procurer 7 ou 8 plats depuis quelques temps puisque deux femmes exercent le même métier qu’elle, ce qui a comme conséquence la rareté du marché, a-t-elle confié toute triste « Vous savez chez nous ici, dès que tu commences une activité et que les gens se rendent compte que cette activité t’est rentable, au lieu que chacun initie quelque chose à faire, ce n’est pas le cas puisque tout le monde veut faire comme toi. C’est désolant, mais on n’y peut rien. Ce qui fait que ton chiffre d’affaires diminue »
En plus de ce qu’elle fait, elle milite dans 3groupements de femmes qui s’adonnent à l’exploitation de la terre( en cultivant du haricot, du mil, des arachides et cette année, elles ont semé le sésame), à l’élevage (élevage de petits et gros ruminants), et au commerce a-t-elle poursuivi et d’ajouter qu’elles n’arrivent pas à subvenir totalement à leurs besoins d’où un appel de soutien et de solidarité à l’endroit de bonnes volontés afin de pouvoir bénéficier de subventions , de prêts et de crédits qui pourraient les aider à les bouster.
Une des difficultés qu’elle a soulevé aussi,est que les animaux meurent malgré les bons soins à leur égard. A ce niveau, elle a lancé un cri de cœur à l’endroit du ministère de l’élevage en lui suppliant de laisser parler son cœur.
Koumbou livre des sachets de gâteaux d’une valeur de 600Fcfa (qu’elle vent à 500Fcfa afin de permettre aux revendeurs d’avoir eux aussi un bénéfice de 100Fcfa) aux gérants des boutiquiers et alimentation et les gâteaux sont aussi vendus à 125Fcfa l’unité .
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