Née le 26 juillet 1951 à Bobo Dioulasso, militante des droits de la femme et de l’enfant, Mariam Lamizana a eu un riche Cursus scolaire qu’elle a entamé en 1957 à Ouahigouya et obtint ben 1971 son baccalauréat série A au lycée Ouezzin Coulibaly avant de s’envoler pour la France où elle devint titulaire d’un diplôme d’État d’assistante sociale à l’Institut de service social et de recherche à Montrouge (1972-1975) et d’une maîtrise de sociologie à l’Université de Paris X|| (1977-1980).
C’est sous sa conduite en tant que 1ère présidente et secrétaire permanente du CNLPE que la ‘utte contre la pratique des mutilations génitales féminines (MGF) au Burkina Faso s’est structurée avec la mise en place des programmes et structures de lutte sur l’ensemble territorial national.
La force de son engagement pour ces questions tire sa source de sa volonté d’apporter sa contribution à l’amélioration de l’état de santé et à la promotion et la protection des droits des femmes et des enfants Burkinabés.
Son combat contre les MGF commençant courant l’année 1972,lorsqu’elle vit une petite fille perdre l’usage d’une de ses jambes parce qu’elle a été excisée par la propre tante paternelle à l’insu de ses parents, a-t-elle confié.
Cela a beaucoup meurtrie son cœur et a fait naître en elle un sentiment de révolte qui a donné suite au combat, a-t-elle poursuivi.
En plus de la lutte contre les MGF, elle a joué un grand
Rôle dans la mise en œuvre , dans la coordination et le suivi des initiatives contre le mariage d’enfant , a-t-elle poursuivi et d’ajouter que sa principale préoccupation entre autres est de pouvoir renforcer son investissement personnel dans la perspective de l’atteinte de la tolérance zéro aux MGF et susciter une plus grande participation et implication des jeunes dans le cadre de la pérennisation des actions de lutte (perspectives personnelles).
« Le chemin à parcourir est encore bien long, j’en suis consciente et les résistances persistent encore mais mon vœu le plus ardent est de voir un jour mon pays débarrassé de toutes ces pratiques traditionnelles avilissant es afin que nos filles puissent jouir librement de leurs droits, être des artisans de leur propre devenir ainsi que celui de leur famille et apporter ainsi leur part contributive au processus de développement de ce pays », a-t-elle lâché