Aid El-Kebir 2023 : Des couturières ne savent pas à quel Saint se vouer.

La fête de la Tabaski communément appelée Aid El-Kebir ; c’est pour bientôt.

Féminin Actu de passage à Manga, localité située à une centaine de la capitale Ouagadougou (dans le Centre-Sud, chef-lieu de la province du Zoundwéogo), s’est entretenu avec une couturière (le vendredi 23 juin 2023) dont l’atelier de couture se trouve au secteur 3 dans le quartier Guèlè.

Cela fait 12ans que Dame Bibata Bouda exerce le métier de couture et selon ses dires, elle a appris la couture à Manga.

Celle qui a sous sa houlette quatre femmes et jeunes filles ouvre son atelier du lundi au samedi (le dimanche étant un jour férié) de 8h jusqu’à la nuit (elle n’a pas précisé l’heure de la nuit parce qu’il arrive qu’elles finissent tard si toute fois les tenues à coudre sont nombreuses).

Bibata a confié coudre uniquement les tenues des femmes et des jeunes filles et les prix varient d’un modèle à un autre « Nous cousons uniquement les tenues des femmes, des jeunes filles et des enfants et les prix varient de 4000 à30.000FCFA selon les modèles (exemples pour les robes, ensembles vestes et tailleurs, ensembles pagnes, tenues simples). Pour les ensembles pagnes, les prix varient de 3000 à 6000FCFA. Pour les vestes, les prix varient de 10000 à 30000FCFA ».

Pour ce qui est des difficultés, Bibata a relevé qu’elles étaient très nombreuses surtout avec la situation sécuritaire qui prévaux actuellement, ce qui entrave la bonne marche de leurs activités « Nous rencontrons beaucoup de difficultés ; nous souffrons actuellement parce qu’il n’ya pas de travail dû au fait que les clientes se font très rares  et beaucoup sont surprises ou ignorent même qu’il existe une fête  et chaque jour que Dieu fait, nous scrutons le ciel espérant que nous aurons quelque chose à faire. Vue la situation du pays, tout est très compliqué actuellement.  Ce n’est tout dernièrement que nos clientes ont commencé à envoyer leurs pagnes ou tissus pour coudre pour la fête ».

Une autre difficulté non négligeable, est que les couturiers n’arrivent pas à respecter le temps imparti et ceci provoque des tensions entre couturiers et leurs clients, a-t-elle conclu « Ce n’est pas à tout moment que nous arrivons à satisfaire nos clientes et c’est pour cela qu’on nous taxe de « Faux types » (rires) ».

                                          benedicteoued@gmail.com

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