« Industrie et commence : Qu’elle synergie pour l’émergence de l’économie du Burkina Faso ? »
C’est autour de ce thème que s’est ouvert la cérémonie du 1er Conclave national sur l’industrie et le commerce le jeudi 03 septembre 2020 à Ouagadougou.
Le choix du thème qui n’est pas fortuit selon le 1er ministre Christophe Joseph Marie Dabiré, s’inscrit tout d’abord dans l’axe 3 du plan national de développement économique et social (PNDS) qui vise à « dynamiser les secteurs porteurs pour l’économie et les emplois » et aussi du fait que des industries burkinabè sont confrontées à de multiples difficultés d’écoulement de leurs produits engendrant des crises de mévente en 2018 notamment pour les secteurs du sucre, des huiles alimentaires et de la pneumatique.
Et pour faire face à ces difficultés et permettre à ces industries de Prosperer dans un environnement de concurrence saine et loyale, le Gouvernement a pris des mesures réglementaires et mené des actions visant à assainir le marché, a-t-il souligné et d’indiquer que l’objectif général de la rencontre est d’améliorer l’écoulement des produits de l’industrie burkinabé et cela en harmonie avec les différents accords auxquels le Burkina Faso est partie prenante.
Cette rencontre qui constitue une première du genre et qui se veut d’être pérenne afin d’offrir un cadre d’échanges permanent entre industriels et commerçants ( qui constituent des maillons essentiels du tissu économique), et un tremplin (pour trouver des solutions durables à l’écoulement des productions nationales en harmonie avec les différents accords dont le pays est signataire tout en tenant compte des intérêts de toutes les parties concernées) qui réunit les professionnels de l’industrie, du commerce et les acteurs gouvernementaux, Christophe Dabiré a invité les participants à des échanges francs, sincères, empreints de courtoisie, sans parti pris et surtout orientés vers la construction d’une économie compétitive dans un contexte d’ouverture croissante des économies « Il est impératif que nous disposions d’industries compétitives à même de s’imposer aussi bien au niveau national qu’international » .
La réussite de ce Conclave sur l’industrie et le commerce dépend également de la qualité des échanges sur les deux panels que sont la promotion de la transformation des produits nationaux et la compétitivité du tissu industriel face aux enjeux de l’ouverture des marchés, a-t-il poursuivi.
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