Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) en partenariat avec le ministère en charge des droits humains, a organisé, en prélude de la journée internationale des droits de l’homme, la première phase du concours de plaidoirie sur les droits de l’homme, jeudi 21 novembre 2024 à Ouagadougou.
35 étudiants issus des universités publiques et privées du Burkina que sont les universités Thomas Sankara, privée de Ouagadougou, Aube nouvelle, de l’Unité africaine, libre du Burkina, Saint Thomas d’Aquin , Saint Dominique de l’Afrique de l’ouest, se sont réunis pour la première phase dudit concours, le jeudi 21 novembre 2024 à Ouagadougou. Le concours s’est déroulé autour du thème « Pour ou contre la peine de mort », il s’agit dans un argumentaire défendre son point de vue. Selon le secrétaire général du ministère en charge des droits humains, Harouna Badio, ce concours s’inscrit dans le cadre de la célébration du
76e anniversaire de la journée internationale des droits de l’homme avec pour thème « Nos droits, notre avenir, maintenant » et le thème national est « Respect des droits de l’humains pour un développement durable et solidaire au Burkina Faso : quelle contribution de la culture et des valeurs endogènes. » A ce propos, il précise que les droits humains donnent aux individus et aux communautés les moyens pour construire un avenir meilleur. « Ce concours leur offre une opportunité de s’exprimer sur les questions cruciales, de développer leurs capacités argumentatives et surtout de contribuer à sensibiliser le public aux enjeux majeurs liés aux droits de l’homme » a-t-il souligné à l’endroit des jeunes candidats. Il les a invités à se donner et à cultiver le courage et la conviction car la plaidoirie est un outil puissant pour défendre les opprimés, dénoncer les injustices et inspirer le changement. Mahamadi Nabaloum,
officier des droits de l’homme au Haut-commissariat des nations unies a indiqué que ce concours plaidoirie sur les droits humains est à sa 2e édition, et l’objectif est d’initier aux jeunes la culture des droits humains. « La jeunesse est déjà engagé dans les droits humain, cela contribue à la promotion des droits de l’homme en vue d’aboutir à un développement durable, aussi renforcer la participation des étudiants à l’édification d’un état de droit respectueux des valeurs véhiculées par les droits humains. », a-t-il précisé. Pour cette phase, toutes les équipes sont passées mais il n’y a pas eu de vainqueurs, elles ont été reconduites pour la deuxième phase. Les candidats seront soumis à des thématiques en lien avec les droits économiques, sociaux et ou culturels.
Jacqueline OUEDRAOGO