La Coalition burkinabé des défenseurs des droits humains (CBDDH) a organisé une session d’échanges avec les FDDH (femmes défenseures des droits humains) et les DDH (défenseurs des droits humains) vulnérables locaux le lundi 08 novembre 2021 à Manga (province du Zoundwéogo et chef-lieu de la Région du Centre-Sud.
Ces échanges (sur principalement la loi 039 portant protection des défenseurs des droits humains au Burkina Faso) se sont déroulés autour du « Programme de renforcement de la protection des FDDH et défenseurs des droits humains vulnérables en Afrique de l’Ouest, renforcement de la gestion du programme FDDH et DDH vulnérables ».
Cette rencontre selon la coordonnatrice de la CBBDH (coalition nationale des défenseurs des droits humains) Florence Ouattara, avait pour objectif général de Contribuer à la protection des FDDH et DDH vulnérables dans la région ouest-africaine.
A l’issu de la rencontre, le président cellule médiation et défense des droits humains équitables des populations Bayouré Réné Ouédraogo , qui a défendu plusieurs cas relatifs aux droits humains par rapport à la loi039, et en tant que défenseurs des droits humains, selon ses dires, s’est appesanti sur un cas.
En effet, il dit avoir été approché par la population de Manga parce qu’elle était éprouvée par le système de gestion de l’eau et sur investigation, il s’était rendu compte qu’il y’a une nouvelle loi qui avait été créé relative aux AUE par village (associations des usagers de l’eau).
Après investigation, quelle ne fut la grande surprise de René, indigné, de se rendre compte que la population n’était pas impliquée à ce processus et n’était au courant de l’existence de cette nouvelle loi. Et pour mieux comprendre, il a eu à faire une fois de plus des investigations afin de mieux s’imprégner de ce qui se passe réellement ; ce qui l’a emmené à interpeller publiquement le haut-commissaire de la province pour avoir plus d’éclaircissements, a-t-il souligné.
Le dossier étant inaccessible, et comme selon lui, à l’impossible nul n’est tenu, et comme la population était lassée, il s’est dirigé vers le tribunal administratif en faisant une requête pour demander l’annulation pure et simple de cette convention, a-t-il précisé.
Et c’est de là que le président du tribunal a adressé une correspondance au maire en lui demandant de s’expliquer, a-t-il poursuivi « il avait un mois pour s’expliquer, il était obligé d’envoyer le document y afférent et le tribunal a fait ampliation, copie du document envoyé par le maire et nous a fait parvenir une copie dudit document et la dedans, on découvre l’existence d’une convention signée avec l’ensemble de ces AUE prétextant associations qui n’existent ».
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