Le dimanche 22novembre 2020, les Burkinabés de l’intérieur comme de l’extérieur ont accompli leur devoir de citoyenneté en allant voter leur président et leurs représentants à l’hémicycle.
Une semaine après le déroulement des scrutins, Dialogues Sans Frontières qui a participé en tant qu’observateur de ces élections en déployant plus de 120jeunes dans six régions (dont l’âge est compris entre 25 à 35ans maximum ), a jugé nécessaire de dresser un bilan, d’en tirer des conclusions et de proposer des recommandations afin d’améliorer les prochaines élections municipales (prévues dans six mois), d’où la tenue de ce déjeuner de presse a souligné son président Ambassadeur Philippe Savadogo.
Philippe qui a reconnu que tout s’était bien passé malgré quelques manquements constatés a souligné que voter était un acte citoyen , ce qui les a emmener à inviter les jeunes à leur faire « Nous avons aussi compris que voter est un acte citoyen et c’est dans cette démarche que nous le faisons pour les générations qui arrivent et quelque fois qui disent que je ne vois aucun intérêt de voter parce que rien ne va changer, je voudrais aussi enfin dire que la cohésion sociale , le vivre ensemble, c’est aussi être capable d’aller vers des votes sans violences verbales , sans violences physiques, mais aussi en pleine connaissance que la Nation burkinabé doit se construire face à ce que l’on appelle des synergies et aussi des dynamiques , que la jeunesse, que les femmes ont et que nous pouvons compter du aussi malgré les fragilités ».
A l’issu des observations, il y’a eu des manquements, a-t-il poursuivi et d’ajouter que des recommandations de leur part ont été faites pour de meilleurs scrutins à venir.
Au titre des recommandations,Philippe et ses paires ont souhaiter d’abord le renforcement de la communication pour pouvoir réagir et améliorer là où il y’a des petits manquements, il y’a aussi la dynamique dépouillements manuels – dépouillements par informatique qui , une fois rapprochée doivent permettre d’aller plus vite « Comme nous l’avons dit , nul n’est parfait, ni la CENI (commission électorale nationale indépendante), ni les électeurs, ni, ni ,ni….parce que quelque fois, nous pensons que tout est facile mais des élections qui ont pu se faire avec 19000 bureaux de vote, sur 21000, nous pensons que c’est quand même un courage et une dynamique parce que tout le monde voulait voter , en même temps »
Il a en outre souligné qu’ils ont pu empêcher certain de ternir l’image du pays, car certains ont proféré des propos qui allaient impacter négativement sur la cohésion sociale, et a suggéré qu’il y’ait de très bonnes lampes solaires qui serviront de lumière pendant les dépouillements dans les zones dépourvues d’électricité « On doit comprendre que de plus en plus, à 18h, il fait sombre dans certaines régions et que nous devons nous prémunir aussi de lampes solaires ou de bonnes batteries afin que nous ayons de la lumière pendant les dépouillements qui peuvent prendre 24 à 48h »
Philippe en guise de conclusion, n’a pas manquer de remercier les jeunes qui ont accepté les accompagner en tant qu’observateurs des élections.
La conférence de presse a été animée par Philippe Savadogo président, Fatimata Myriam Vicens ( modératrice) et du Docteur Lazare Victor Ki-Zerbo.
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