Femmes engagées dans la danse contemporaine : des danseuses professionnelles réfléchissent formaliser leur réseau.

Les danseuses professionnelles

En marge de la tenue de la 16e édition du projet Engagement féminin (EF), le Réseau des engagement féminin (REF) a organisé une rencontre dans la journée du vendredi 18 juillet 2024 à Ouagadougou. L’objectif de ce cadre de réflexion vise à veulent formaliser le REF en vue de mieux travailler en réseautage.

Elles sont six anciennes danseuses formées par le programme Engagement Féminin (EF) qui ont répondu présents à la 16e. Elles  sont venues du Mali, de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso. Elle ont décidés de mettre en place un système de réseautage dénommé Réseau Engagement Féminin ( REF). Et l’un des promoteurs du projet Engagement féminin,  Bienvenue Bazié par ailleurs chorégraphe et pédagogue, a insisté sa part sur l’importance capitale de formaliser le REF, vieille de 5ans. Cela, a-t-il expliqué, est mûri à partir du constat que ces chorégraphes professionnelles sont là plupart du temps porteuses de projet artistique, des festivals etc. dans leurs pays respectifs. Pour lui, l’esprit du REF est la façon dont elles vont se mettre ensemble et de réfléchir pour dégager le projet commun. Et d’ajouter qu’elles se pencher au soutien de chaque initiative. <<  Durant les cinq dernières années, elles ont pû faire des échanges. Cette présente rencontre vise à de rendre plus structurer à travers une reconnaissance légale >>, a-t-il décliner. Ces travaux, a notifié Bienvenue Bazié, est pour l’acquisition d’un document officiel avec un règlement intérieur et statuts. Sur ce, le chorégraphe et pédagogue a évoqué la mise en place les principes fondamentaux qui vont régir la vie de chaque membre du REF. de la danse dont l’objectif est de donner une certaine autonomie et une excellence dans le travail personnel.

En informant que c’est depuis l’année 2012 qu’elle fréquente EF dont la dernière venue date de 2019, la danseuse interprète, chorégraphe et pédagogue ivoirienne, Aminata Traoré T a laissé entendre que le but premier de notre présence à la 16e édition du EF, consiste à mettre en place voire structurer le REF. Mieux, a argué Aminata Traoré, cela vise à déceler les différents mécanismes d’entraide en matière de ressources humaines entre chorégraphes. Car, a-t-elle étayé, chacune ici a des activités dans son pays. Et Mme Traoré de penser que c’est un cadre de réflexion pour trouver des solutions en vue de les tenir. Le problème, a-t-elle affirmé, qui se pose est que face à un difficulté financière, il faut trouver un moyen. La directrice artistique de la compagnie AT s’est apesantie sur les raisons qui ont prévalu la création du REF relève de l’idée des fondateurs d’EF. Ceux-ci, a-t-il indiqué, se sont appuyés sur l’opportunité d’apporter plus d’opportunités à d’autres femmes dans d’autres pays de continuer leurs œuvres. L’objectif du REF , a-t-elle mentionné, est de faire un projet qui sera consacrée pour la gente féminine.

L’un des promoteurs d’engagement féminin, Bienvenue Bazié a expliqué l’importance de formaliser le réseau

Membre du REF et participante d’EF en 2017, la danseuse interprète malienne Fatimata Bagayoko a avoué que le REF est une interpellation dans l’élan de la volonté manifeste à embrasser le métier de l’art. << Pour moi, c’est de défendre la cause des femmes et faire la promotion de la valeur de l’autre moitié du ciel. Cela m’a poussée à choisir un langage verbal, universel qui va permettre à ce qu’on soit comprise et être vue>>, a-t-il formulé.  La participation à la réunion du REF se situe dans le sens de l’organisation, du soutien en vue de créer une synergie d’action entre pays. << L’essentiel est qu’on soit unit pour travailler ensemble >>, a-t-elle souhaité.

De son côté, la danseuse interprète et chorégraphe burkinabè, Aïcha Kaboré qui est présente aux rencontres des travaux du REF, a salué l’importance de cette rencontre qui est une occasion de se soutenir entre femmes engagées pour la danse contemporaine.  << Quand je parle de soutenir, c’est pour dire s’il y a l’une d’entre nous qui a son projet, nous savons que financièrement c’est tout un problème. Mais, le plus important ici que nous voyons c’est le côté humain >>, a-t-elle lâché.

Achille ZIGANI

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