align=”aligncenter” width=”1440″] Ousmane Nacro, ministre de l’eau et de l’assainissement[/caption]
« Education financière et économique et techniques de production améliorée » est le thème choisi par le FODEL au cours de la cérémonie nationale de lancement des formations des acteurs des filières animales et halieutiques qui s’est tenu le jeudi 30 septembre 2021 à Léo( province de la Sissili dans le Centre-Ouest à plus de 160kms de la capitale Ouagadougou).
Le choix de ce thème n’est pas anodin selon les explications du Directeur Général du FODEL, Docteur Seydou Ouédraogo. En effet, les formations au profit des bénéficiaires (qui sont au total 25 femmes et hommes), leur permettront de bien et mieux gérer leurs ressources financières a-t-il expliqué et de poursuivre que cela facilitera la création de beaucoup d’entreprenariats pour ces acteurs qui, après un financement, deux financements pourront à leur tour financer d’autres acteurs pour améliorer leurs conditions de vie et améliorer l’économie du pays afin de lutter contre la pauvreté « Vous savez que si vous bénéficiez de 5.000.000Fcfa, 10.000.000Fcfa pour faire de l’élevage, il faut maitriser tous les contours. Il y’a des catégories animales qui sont toujours vivantes. Il faut que ces acteurs puissent maitriser coté santé des animaux, maitriser l’hygiène et la biosécurité pour mieux réussir leur activité. En plus, ce sont des entreprenariats ».
Tout cela rentre dans la mission du FODEL qui consiste à renforcer les capacités des bénéficiaires du financement de FODEL a confié Docteur Seydou et d’ajouter que les acteurs à travers leurs activités rémunératrices de revenus (essentiellement des activités d’élevage notamment les embouches, les ateliers de production des filières animales) vont leur permettre de mieux conduire leurs activités libérales.
Cette série de renforcement des capacités des acteurs de la filière animale et halieutique qui vient de commencer par la région du Centre-Ouest (au profit de 25 bénéficiaires) est portée par le FODEL a précisé le ministre de l’eau et de l’assainissement Ousmane Nacro, représentant le ministre des ressources animales et halieutiques (patron de la cérémonie).
Le FODEL n’étant pas à sa 1ère édition de formations, Ousmane a profité rappeler les uns ekit les autres que ce n’est pas la 1ère fois que le FODEL accompagne des acteurs puisqu’il a déjà formé près de 953 acteurs depuis 2016 et de souligner qu’il (FODEL) est dans la série qui concerne l’exercice 2021 qui devrait voir également 125acteurs formés « je voudrais au nom de mes collègues féliciter le Fonds qui ne ménage aucun effort pour faire en sorte que ce sous-secteur de ce département puisse connaitre un meilleur ressort et permettre à l’ensemble des acteurs d’aller vers la promotion de l’économie ».
En ce qui concerne les attentes, Docteur Seydou a souhaité d’abord qu’à travers ces formations, ils puissent sentir vraiment l’impact positif de leur renforcement des capacités technologiques afin qu’ils puissent avoir un élevage amélioré.
En ce qui concerne la 2ème attente, Docteur Seydou aimerait qu’à l’issu des formations, la productivité puisse être améliorée puisqu’il (FODEL) travaille à capitaliser les acquis « Savez-vous que le financement principal du FODEL provient des taxes perçues à l’exportation des animaux ? Donc, ce sont ces mêmes acteurs qui élèvent ces animaux qui sont exportés vers les frontières qui bénéficient ces taxes de prélèvement.
Donc, si l’élevage est bien conduit au niveau national, ils vont produire des animaux de qualité pour vendre et cela les aidera à l’économie nationale ».
Des femmes bénéficiaires s’expriment.
Celle qui a été informée par son époux de l’existence d’une formation du FODEL (selon ses dires), passionnée d’élevage, mais n’ayant pas de moyens financiers, Pauline Bassolé/Kandolo a confié avoir très bien appris les techniques d’élevage.
Même son de cloche pour une (qui a préféré gardé l’anonymat) qui, nipar faute de moyens était obligée d’abandonner l’élevage qu’elle avait commencé « J’avais commencé à élever à la maison, mais par faute de moyens, j’ai abandonné ».
Tout comme les deux autres, Aminata Yaméogo qui a remplacé une personne indisponible selon ses dires, était elle aussi obligée d’abandonner l’élevage par manques de moyens et d’indiquer que c’est son mari qui lui avait appris.
La formation qui s’appelle « élevage des volailles » a débuté le lundi 27 septembre et se poursuivra jusqu’au vendredi 1er octobre 2021.
benedicteoued@gmail.com