Le ministère en charge de la Justice en partenariat avec le Haut-commissariat des nations Unies a commémoré la journée internationale des droits de l’homme à travers la nuit des droits humains, le mardi 10 décembre 2024 à Ouagadougou.
Le respect des droits humains est au cœur du développement d’une société, c’est dans cette dynamique de promotion des droits humains que le ministère en charges de la justice, en collaboration avec le Haut-commissariat des nations unies a organisé, le 10 décembre 2024 une nuit des droits humains a l’occasion de la journée international des droits de l’hommes. Selon le représentant du ministre en charge de la Culture, par ailleurs parrain de la célébration, Dramane Konaté, cette commémoration est le lieu de rappeler à tous et à chacun que les droits humains ne sont pas seulement une question de principe universelle mais constitue aussi des bases indispensables pour un avenir solidaire, juste et durable.
Parlant du thème nationale de la journée des droits humains « Respect des droits de l’humains pour un développement durable et solidaire au Burkina Faso : quelle contribution de la culture et des valeurs endogènes. », il a confié que ce thème relève non seulement de l’actualité brillante mais aussi évoque la culture en ses ressorts endogènes comme l’un des fondements des droits humains. « Dans le contexte marqué par des défis sécuritaire et humanitaire, ce thème s’inscrit dans la vision du chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré qui privilégie des solutions endogènes pour relever les défis actuels. Il est également une invite à se pencher sur le rôle de notre culture et de nos valeurs endogènes dans le respect des droits humains en vue de parvenir au développement durable et respectueux des droits humains.» a-t-il appuyé. Il a ajouté à ce propos que la définition universelle de la culture inclut les questions des droits fondamentaux de l’homme, ainsi que les systèmes de valeurs et des traditions y compris.
Le représentant du ministre en charges des droits humains, Arouna Kadio,
le thème de la célébration nationale vise à susciter en chaque Burkinabè un retour à nos valeurs endogènes qui autrefois ont permis à nos ancêtres de vivre en paix et en parfaite harmonie. « Notre patrimoine culturel regorge des idéaux de solidarité, de tolérances, de respect mutuel, de dignité humaine et de justice sociale. Ces valeurs transmises de générations en génération constitue un leviers fort et stratégique pour encadrer les droits humains dans nos sociétés », a-t-il expliqué. Pour cette année, il a indiqué que la commémoration nationale s’est axée sur les jeux concours de plaidoirie sur les droits humains, impliquant les jeunes issus de sept universités du Burkina. « Ce concours de plaidoiries a touché directement et indirectement plus de 25 milles étudiants et a offert à certains jeunes, futurs dirigeants de notre pays, de s’exprimer sur les questions cruciales de droits humains », a-t-il soutenu. A l’issu des trois phases de compétions ce sont les étudiants de l’université Thomas Sankara qui ont triomphé. Ils ont été gratifiés des récompenses que sont des ordinateurs, des tablettes, des clés USB, des sacs et un trophée. Arouna Kadio a salué l’engagement des partenaires techniques et financiers pour leur soutien sans cesse renouveler. La représentante de la coordonnatrice résidente des Nations unies, Carl Flore a réaffirmé la volonté des Nations unies à accompagner le gouvernement Burkinabè à relever les défis actuels en matière de droits humains et à les promouvoir.
Jacqueline OUEDRAOGO
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