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L’association des bloggeurs (ABB) du Burkina Faso (BF) a organisé à Ouagadougou, un colloque national d’adoption du code de bonne conduite du (de la) blogueur (se) le 23 novembre 2023 .
“ Nous Voulons adopter ce code de bonne conduite pour une responsabilité plus accrue du blogueur et de la blogueuse de notre pays. Nous voulons utiliser l’outil blog pour contribuer à pacifier l’espace numérique de notre pays pour partager avec les Burkinabés nos compétences, nos expériences, nos passions que nous avons et pour cela, nous devons travailler à la paix dans le pays Pour que nous puissions ensemble partager nos connaissances, il faut que le pays soit en paix” Dixit le président du Conseil d’administration de l’ABB du Burkina Faso BF, Gabriel Kambou et d’ajouter que le pays doit ètre en paix si toute fois on veut partager ensemble les connaissances “ Nous avons remarqué que depuis un certain temps, l’espace numérique est devenu une zone de violence, une zone d’extrémisme et qui ne contribue pas à la cohésion sociale. Et donc, nous voulons permettre aux blogueurs et bloggeuses du Burkina d’ètre des vecteurs de paix, des vecteurs de cohésion sociale dans notre pays. C’est le but de ce code que nous adoptons pour dire que nous ne sommes pas des Gens qui n’ont rien à faire et qui vont juste pour Faire ce qui n’est pas juste, ce qui n’est pas autorisé sur l’espace numérique; et cela fait aussi que des gens refusent d’aller sur Internet dans les réseaux sociaux parce qu’ils estiment que c’est un espace où il y a beaucoup de choses qui ne sont pas ça.
Depuis la création de notre association, nous avons toujours travaillé à former la jeunesse burkinabé , nous voulons une jeunesse bien formée qui puisse apporter une plus-value; que quand nous Prenons la parole, que l’on puisse dire, il y a du sens dans ce qu’il dit”.
Pour ce qui est des grandes lignes de ce code, il faut retenir les droits et devoirs du bloggeur, a-t-il précisé: “ Il y a d’abord les droits du blogueur burkinabé, donc.Nous voulons que la loi reconnaît aux citoyens burkinabés, le droit à la sécurité, le droit à l’information. Donc il y a ça et nous commençons par ça. Mais il y a aussi et surtout les devoirs que sont le devoir d’honnêteté, le devoir d’intégrité, le devoir de travailler à la cohésion sociale, le devoir de contribuer donc à à ne pas être des gens qui diffusent des fausses nouvelles, le devoir de rectifier une information quand elle s’avère injuste(il faut avoir le courage et la responsabilité de rectifier cela et ça y va de l’honnêteté du blogueur ou de la blogueuse. Il y a aussi le l’engagement à ne pas stigmatiser une communauté au regard de la langue, de l’origine régionale ou en parlant de notre pays à l’origine ethnique, l’origine religieuse. Pour cela, le blogueur ou la blogueuse b s’interdit donc ces stigmatisations, ces discriminations-là”.
Sié Maxime Da, conseiller technique de la présidente de la Commission de l’informatique et des libertés ( CIL) (marraine de la présente cérémonie),a indiqué que c’était avec un plaisir que la CIL ait appris des nouvelles de cette initiative qui vise à établir un code de conduite “ Vous savez comme on le dit, dans la société, tout est régi et tous les comportements ne doivent pas être de travers. Et si l’association a décidé d’’imposer à ces membres des manières de faire, il faut dire des bonnes manières de faire; c ela est à saluer . Et le président vient de le souligner tout à l’heure, nous sommes dans un contexte national sécuritaire extrènement sensible où il faudra éviter que le comportement des uns et des autres ne mette en péril ce que nous appelons la prison sociale de vivre ensemble. Et au niveau de la loi portant protection des données à caratère personnel, je me fais mention de certaines obligations ou de certaines exceptions de traiter des données a caractère personnel qui sont sensibles et qui portent notamment sur l’origine ethnique, l’opinion politique, philosophique, l’appartenance religieuse, sauf exception, sauf d’innovation, que la commission de l’informatique et de liberté sera améliorée”.
Je pense qu’à travers ce que l’ABB vise à imposer à ses membres, c’est beaucoup plus de règles des règles d’éthique et morale et de bon sens, a-t-il souligné “ Cela contribuera à amener tout un chacun à savoir que ce qu’il dira sur la toile engagera sa responsabilité. Il faudrait certainement aussi que tout un chacun évite d’en dire ou de faire un peu plus qu’il nous faut pour éviter que cette sécurité, cette paix (dont nous visons tous, à maintenir ou en tout ou à instaurer un peu partout), qu’ à travers le mauvais usage des réseaux sociaux, nous venons à compromettre cette étude . Et comme je l’ai dit, ce n’est pas une 1ère,les portes sont toujours ouvertes que ce soit au niveau de cette association ou toute autre initiative que l’association viendrait à faire parceque ca y va aussi de l’assainissement de l’échosystème . Alors l’accompagnement, déjà, c’est le fait d’être la marraine de la cérémonie amène aussi à faciliter les échanges, à faciliter aussi les documents de code qui a été proposer qui sera parcouru par l’ensembre des institutions, il y’a le CSC (conseil supérieur de la communication qui accompagne aussi l’association et au niveau de la CIL, c’est de prendre en compte tout ce qu’on a comme données personnelles pour protéger véritablement les membres de l’association et des utilisateurs de l’internet.
Le projet “Promotion du civisme et de l’autorégulation de l’espace numérique au Burkina Faso” mis en œuvre par l’Association des Blogueurs du Burkina (ABB) avec l’appui financier et technique de l’International Media Support (IMS) est un programme qui initie des cadres de rencontre, d’échanges directs et de formations sur le civisme numérique dans les régions du Burkina notamment les régions Hauts-Bassins, Nord, Centre-Ouest, Centre-Est et du Centre.
L’autorégulation de l’espace numérique fait référence à la capacité des individus, des communautés et des organisations à réguler leur propre comportement et à maintenir un environnement en ligne sain et éthique. Cela implique la prise de responsabilité et collective pour promouvoir un usage responsable individuel et respectueux de l’espace numérique.
