« Dans le cadre du PACTE, j’ai obtenu un bœuf de labour qui contribue à améliorer le rendement puisque cela m’a permis d’avoir beaucoup de niébé. Lorsque j’étais dépourvu de bœuf, j’embauchais des gens pour cultiver mon champ en contrepartie d’une forte somme. Avec l’appui du PACTE, ce que je devais dépenser pour autrui, me revient. Pour labourer un hectare de niébé, je dépensais 40000FCFA ; de nos jours, les 40000 ne sont plus dépensés et sont injectés ailleurs.
En termes de bénéfices, je n’ai pas moins de 250000FCFA après avoir fait toutes mes dépenses. Le magasin que vous voyez, est un don du PACTE ; il est actuellement en location et nous recevons 300000FCFA chaque mois de la location du magasin du dit magasin et après les récoltes, nous stockons notre niébé (qui était auparavant stocké dans un local inadapté puisque pendant l’hivernage, l’eau coulait et gâtait beaucoup de choses » Dixit une des bénéficiaires du PACTE, Salamata.
L’Union provinciale SISSIMA des producteurs de niébé du Sourou de Dédougou, (région de la boucle du Mouhoun et située à plus de 200kms de la capitale Ouagadougou), a reçu la visite de la presse le mercredi 23 octobre 2024.
Le projet PACTE PADCN ( projet d’appui à la production durable et de commercialisation au Burkina Faso (BF)) est un sous projet du PACTE qui a débuté en mai 2021 a pris fin au 31 mars 2024 a expliqué le Coordonnateur du PADCN, Ablassé Kaboré et d’ajouter que le PACTE a apporté un appui conséquent aux bénéficiaires de SISSIMA « Il y’a eu des renforcements de capacités pour l’ensemble des producteurs(3000 au départ ), des acquisitions de matériels à savoir 210 charrettes , 243 charrues , 3 motoculteurs et 3 décortiqueuses multifonctionnels et il faut noter que parmi ces bénéficiaires, il y’a plus de 90% de femmes et 75% de jeunes ».
Une satisfaction totale des bénéficiaires.
A l’issu de la mise en œuvre du projet, dès la 1ère année, il y’a eu une satisfaction du bailleur qui a décidé d’apporter un financement complémentaire qui a permis de faire une extension de la zone d’intervention du projet et également d’augmenter le nombre des bénéficiaires qui est passé désormais de 3000 à 3600, s’est -il réjoui « Il faut dire que l’Union compte 120 organisations paysannes de base et 120 formateurs de relais chargés de prendre le savoir avec l’équipe projet et d’aller le restituer auprès des membres à la base ».
Le PACTE a apporté un appui considérable à SISSIMA.
Ce que le projet PACTE leur a apporté ; l’impact est très visible en termes de savoir au niveau de la production, a-t-il souligné « Il y’a eu une nette amélioration de leur savoir-faire et en termes d’équipements, ce qu’ils ont reçu est très consistant et comme je le disais, vous savez que les femmes ont souvent des difficultés.
Les femmes ont été dotées en charrues, en charrettes, en tricycles et également en bœufs de trait avec des ânes pour leur permettre de semer tôt, de ne pas attendre que les hommes finissent de cultiver le champ familial avant qu’elles n’aient le nécessaire de cultiver les leurs.
En début de saison, elles arrivent à cultiver facilement leurs champs sans trop attendre et vous savez que quand on traine avant de semer, il y’a souvent un impact au niveau du rendement puisque ça ne va pas bien produire si la saison n’arrive pas à terme ».
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