Du 27 au 28 mars 2023, a lieu à Ouagadougou, un atelier de validation des projets de documents de stratégie nationale de protection sociale et son plan d’actions opérationnel.
L’atelier consiste à la validat
ion de la stratégie nationale de la protection sociale qui regroupe un certain nombre de participants aussi bien des partenaires techniques et financiers, l’ensemble des acteurs étatiques , des associations, des ONG intervenant dans le domaine de la protection sociale a expliqué le Secrétaire permanent du conseil national pour la protection sociale, Amédée Bamouni « les partenaires techniques et financiers dont le lead est assuré par la banque mondiale, les structures étatiques qui interviennent dans le domaine de la protection sociale, les ONG ici représentées par le SPONG et un certain nombre d’ONG , c’est l’ensemble de ces acteurs qui vont participer à l’atelier de validation du document et je pense qu’au sortir de cet atelier, le document aura plus de plu value et sera vraiment un document de consensus national », et d’ajouter que le contenu s’attablait sur quatre axes « Le 1er axe qui est l’accès des populations vulnérables aux services sociaux de base, à la sécurité alimentaire et à la justice, Le 2ème axe, c’est la couverture sociale des personnes de toute la population, Le 3ème axe , c’est le financement de la stratégie nationale de protection sociale, et le 4ème, c’est la gouvernance du domaine de la protection sociale ».
La spécificité de ce nouveau document (C’est vrai qu’en 2012 le gouvernement avait adopté la politique nationale de protection sociale qui est arrivée à terme en décembre 2022) résulte du fait qu’il prend en compte l’ensemble des domaines de la protection sociale notamment la protection sociale liée aux catastrophes et aux chocs, la protection sociale liée à la pauvreté économique, structurelle et même conjoncturelle , l’assurance sociale qui est segmentée en sécurité sociale et en mutualités et enfin renforcer, mobiliser le financement pour les interventions en matière de protection sociale a précisé le Secrétaire permanent.
Il a en outre souligné que cette rencontre visait aussi à renforcer le cadre de gouvernance notamment le cadre juridique et le cadre institutionnel « parce que de par le passé, la protection sociale n’avait pas de document juridique général qui circonscrivait le domaine de la protection sociale, ce sont des innovations que nous sommes en train d’apporter à ce document par rapport à la politique qui vient de s’achever ».
Pour le Chef du département de la gouvernance sociale et culturelle à la primature, Frédéric Kaboré, c’est un atelier national de validation des documents de stratégie nationale et de son plan d’actions « Vous savez que le gouvernement accorde une place très importante au développement du capital humain et la politique nationale de protection sociale s’inscrit dans ce cadre.
Le gouvernement entend par ce document de référentiel renforcer la couverture des populations en matière de protection sociale de sorte qu’à l’horizon 2028 le pays puisse disposer d’un système de protection sociale adéquat et efficace capable de garantir à tous les conditions minimales d’une vie décente et de façon concrète. Nous sommes dans une phase de pragmatisme, il est prévu que 60% des personnes en situation de vulnérabilité puissent avoir accès aux services sociaux de base, à la sécurité alimentaire et à la justice et que 20% des populations puissent bénéficier d’une assurance sociale ».