Dans le cadre du projet « Renforcement des capacitations citoyennes à la gouvernance et la réforme du secteur de la sécurité au Liptako-Gourma », une étude sur la contribution des organisations de la société à la gouvernance sécuritaire dans le Liptako-Gourma (Burkina, Mali et Niger) a été menée par le centre d’information et de documentations citoyennes (CIDOC).
Dans le cadre de ce projet, le CIDOC a organisé une Conférence-dialogues (à son siège) sur la contribution des organisations de la société civile (OSC) à la gouvernance sécuritaire au Burkina Faso le vendredi 24 novembre 2023 sous le thème « La Sécurité est l’affaire de tous : au regard de la situation sécuritaire actuelle, comment les organisations de la société civile peuvent-elles contribuer de façon plus efficace dans la gouvernance du secteur de la sécurité au Burkina Faso ? »
Cette conférence fait suite à la production d’un rapport sur la contribution des OSC (organisations de la société civile) à la gouvernance sécuritaire qui est envisagé comme un moyen de documentation et de vulgarisation de la participation citoyenne aux processus de G/RSS (Gouvernance/Réforme du secteur de la sécurité) a expliqué le Coordonnateur du CIDOC, Augustin Somé.
Ainsi, elle se veut être un cadre d’échanges articulés autour de ce rapport, sur les stratégies de contributions efficaces des OSC dans la gouvernance sécuritaire au Burkina Faso, a-t-il poursuivi et d’ajouter qu’il s’agira d’analyser les contributions réelles et potentielles des OSC à la co-production de la sécurité aux côtés des acteurs étatiques, en identifiant les pistes de synergies d’actions pour l’ensemble de ces acteurs ; et aussi de jeter un regard prospectif sur les efforts actuels des responsables institutionnels (étatiques) de la sécurité pour renforcer la confiance avec les OSC, et impulser une capitalisation plus significative des apports de ces dernières dans le secteur de la sécurité.
Quelques recommandations ont été formulées à l’endroit des deux principaux acteurs de ce secteur, en portant une attention particulière à l’État, a-t-il souligné :
Créer et/ou dynamiser les cadres de dialogue et de concertation entre les acteurs étatiques de sécurité, les OSC et les autres parties prenantes du secteur de la sécurité car l’analyse a révélé que la plupart des cadres de dialogue et de concertation au niveau des pays sont mis en place lors de l’exécution des projets mais peinent à survivre,
Créer un fonds spécifique (exemple fonds de capitalisation de la contribution d’OSC) destiné à accompagner les OSC travaillant dans le secteur de la sécurité,
Impliquer d’avantage les jeunes et les femmes dans les prises de décision en matière de sécurité au niveau de l’Autorité de développement intégré des États du Liptako-Gourma,
Travailler à dynamiser les plateformes ou réseaux d’OSC, tant au niveau national que régional sur la gouvernance et réforme du secteur de la sécurité et travailler en synergie pour identifier et lever les défis qui empiètent sur la qualité de leurs interventions,
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Le CIDOC est une association de Droit burkinabé qui œuvre depuis sa création en 2003 pour le renforcement de la démocratie, la consolidation de l’État de droit et la promotion des droits humains qu BF et en Afrique.
C’est dans ce cadre qu’il met en œuvre avec l’appui de national démocratic institute (NDI), une étude de perception de l’action gouvernementale en matière de « Refondation de l’État et amélioration de la gouvernance au BF ».
Cette étude s’inscrit dans le cadre d’un projet sur « Le suivi citoyen de l’action publique » dont la finalité est de promouvoir et renforcer la participation citoyenne à la gestion des affaires publiques pendant la période de transition politique au BF » qui vise à promouvoir l’axe stratégique 4 portant sur la promotion de la Paix, la Sécurité et la Cohésion sociale.
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Son objectif principal depuis sa création est de doter les citoyens de connaissances, d’attitudes et d’outils pour une participation effective et significative dans la gestion des affaires publiques « Nous sommes d’accord que la question de sécurité est une affaire publique, c’est une affaire de la communauté a dit Augustin ».