« Nous devons vivre, il faut que nous créions des évènements pour prouver que nous sommes là, nous sommes débout. Il y’a la Résilience et le SIPAO doit exister parce que le SIPAO fait partie de cette lutte pour le développement du Burkina et de l’Afrique. Donc, nous nous battons pour créer des évènements afin que les gens vivent, pourque les gens puissent sortir parce que le SIPAO c’est quoi ? Les femmes vont tisser, il y’a des retombées, il y’a des créateurs qui vont créer et vendre et si nous ne le faisons pas, nous n’allons pas vivre. Le SIPAO fait vivre », Dixit l’initiateur du SIPAO, Idé Mava.
Du 17 au 30 décembre 2023, se tiendra dans la capitale Ouagadougou (plus précisément à la Place des nations), la 7ème édition du Salon international du prêt à porter africain de Ouagadougou.
« Je voudrais d’abord la Paix pour mon pays, que le Burkina Faso (BF) puisse retrouver sa Paix et qu’en plus nous les créateurs, nous les artisans , nous puissions éventuellement faire ce que l’on veut faire », a lâché Idé et de préciser qu’il attend de ce Salon ; des acheteurs professionnels parce que selon lui, il y’a plein de créateurs à ce Salon, tellement de belles choses, et ce Salon, il l’a créé pour que les acheteurs professionnels viennent acheter les produits avec les créateurs pour alimenter leurs boutiques « Ce que j’attends de ce Salon, je demande que les acheteurs professionnels viennent au SIPAO, visiter les produits et ils trouveront de belles choses pour alimenter leurs boutiques , et celles des revendeurs ».
Le Co-Parrain de la 7ème édition, Évariste Kombary, journaliste et Directeur de la télé Zénith qui a remarqué qu’il y’a véritablement de l’amélioration en termes de taille et de finition de ce que les créateurs présentaient au départ, s’est réjoui du fait que c’est l’économie de la mode qui gagne « Je disais tantôt que derrière un Faso Danfani, vous n’imaginez pas combien de femmes sont derrière , les teinturières, les femmes qui tissent , en tant que Burkinabé, et dans un contexte où on parle de consommons burkinabé, on ne peut que se réjouir de voir ce Salon exister et s’il n’avait pas exister, il aurait fallu le créer.
Nous journalistes, on accompagne, c’est notre rôle, et en tant que parrain, j’aime bien ce que font les créateurs ; c’est évident et en tant que responsable de média, tant que mes patrons me le permettront, nous allons continuer et je pense que c’est notre rôle en tant que Burkinabé, pas accompagner seulement avec le micro, mais accompagner également en consommant ce que nous produisons ».
Le SIPAO permet aux créateurs de se connaitre. Le SIPAO, c’est comme un lieu d’apprentissage, d’inspiration, de rencontre, et on apprend beaucoup a conclu Idé Mava « Le SIPAO un Salon qui permet aux artisans de s’améliorer, permet aux acheteurs professionnels de venir acheter leurs produits pour leurs boutiques ».
Le Ghana, le Sénégal, le Mali, le Togo, la Côte d’Ivoire seront de la partie, toute la sous-région sera représentée, d’où l’intégration des pays, des peuples.