Dans le cadre du projet appui à la mise en œuvre des activités de coopération transfrontalière dans la région du Liptako-Gourma, le Réseau Ouest pour l’édification de paix (WANEP) organise du 9 au 10 novembre 2021 à Ouagadougou, un atelier d’appropriation et évaluation des capacités au profit de trois ONG partenaires sélectionnés. L’objectif est d’approfondir l’évaluation pour la mise en œuvre effective du projet sur la base de logiciel WODI.
Afin d’impulser des changements qualitatifs dans la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) et l’implication des femmes dans la consolidation de la paix et de la sécurité, le Réseau Ouest africain (WANEP) entend renforcer les capacités de ses femmes leaders communautaires. Pour ce faire, il a initié un atelier sur le coaching, accompagnement et appui organisationnel. La cérémonie d’ouverture officielle est intervenue le mardi 9 Novembre 2021à Ouagadougou. La vice- présidente du conseil d’administration Georgette Koala, tout en souhaitant la bienvenue aux participantes , a insisté sur l’importance de cette rencontre. Selon elle, l’objectif est d’évaluer les capacités des des trois organisation non gouvernementale (ONG). Cette rencontre d’évaluation , a-t-elle précisé, se fera sur la base du logiciel WODI. Autre but recherché est d’élaborer un plan de coaching et de renforcement de capacités organisationnelles et d’administrer des formations spécifiques sur la base du plan de renforcement issu de la présente évaluation. Sur ce point, Georgette Koala a exhorté les acteurs à l’assiduité en vue de s’approprier de l’outil. Toute chose, a-t-elle souligné, qui permettra d’assurer une bonne exécution du projet dans leurs milieux respectifs.
La coordinatrice nationale de WANEP-Burkina, Alice Soulama/ Combary,et a rappelé que le contexte de l’insécurité a eu un impact “très considérable” sur les femmes. Cette séminaire se tient avec les femmes afin qu’elles jouent un rôle dans la consolidation de la paix dans leurs localités. Et cela, a-t-elle avancé, a travers des actions concrètes.Pour le coordonnateur régional du WANEP, Julien Ahoussou a indiqué que cette rencontre entre dans le cadre du projet d’appui à la mise en œuvre des activités de coopération transfrontalière dans la région du Liptako-Gourma. L’esprit du projet, a-t-il poursuivi, est de renforcer la coopération transfrontalière. C’est dans ce sens que des communautés de base ont été identifiées. Et WANEP qui est un ensemble d’indicateur pour évaluer les organisations sur les 5 piliers. Il s’agit des indicateurs comme existence légaleet respect des lois, leadership et gouvernance, capacités organisationnelle et opérationnelle, gestion comptable et financière, partenariat, impact et visibilité. Et de penser que leur ‘utilisation consiste à évaluer ces zones de base par les acteurs à la base. Le but recherché le au terme de ces deux jours de formation, est de dégage un plan d’accompagnement de renforcement de leur capacité. Cela, a-t-il justifié, en vue de pouvoir atteindre les objectifs assignés à présent projet. De plus, Julien Ahoussou a rappelé que la durée du projet est de 8 huit mois. Le chargé du programme de développement rural durable a la coopération autrichienne pour le développement, Nobila Ouédraogo a apprécié cet atelier qui rentre en droite ligne avec les objectifs de sa structure qui le développement du capital humain. Tout en réitérant l’accompagnementà WANEP, il a fait savoir que le rôle de ce partenariat est d’apporter à la fois des ressources financières et techniques. Un apport, a-t-il souligné, est permettre l’atteinte des objectifs escomptes.
Achille ZIGANI
Relance post COVID-19 dans le Sahel
Actualiser le plan d’action de la coalition nationale des femmes
En collaboration avec la communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest ( CEDEAO) et le bureau régional du PNUD, le Réseau Ouest africain pour l’édification de la paix (WANEP) a organisé du 8 au 9 Novembre 2021, un atelier sur le projet intitulé :” Bâtir une approche inclusive de relance post COVID-19, de sortie de crise et de réformes de la gouvernance au Sahel et en Côte d’Ivoire”. L’objectif de la rencontre est de présenter le plan d’action de la coalition nationale des femmes ( CNF) aux acteurs étatiques et de mise en œuvre de l’agenda Femmes, Paix et sécurité ( FPS).
Face à la pandémie de la COVID-19 qui a aggravé la sécurité des femmes et des enfants dans la région du Sahel, la Coalition nationale des femmes ( CNF) entend trouver une issue de sortie de crise. Pour juguler, une rencontre d’échange à été initié avec l’appui de la CEDEAO, du PNUD sous l’impulsion du WANEP.Selon les organisateurs, le projet : ” Bâtir une approche inclusive de relance post COVID-19, de sortie de crise et de réformes de la gouvernance au Sahel et en Côte d’Ivoire” qui est à sa phase Il, s’inscrit dans les efforts déployés par les trois institutions pour consolider le programme des femmes, paix et sécurité ( FPS). La cérémonie officielle de clôture est intervenue le mardi 9 Novembre 2021 à Ouagadougou.
Le représentant du ministre en charge de l’action humanitaire, Abdou Balboné s’est réjoui de ce cadre d’échange initié par le WANEP qui permet à la CNF de se pencher sur les problématiques et et de dégager des actions dans la mise en œuvre de l’agenda Femmes Paix et sécurité ( FPS) . Tout en saluant les débats qui ont abouti à une identification des obstacles et des perspectives dans le cadre de la promotion de la paix, M. Balboné, a relevé l’importance de cet atelier de deux jours. Et d’ajouter cela, au regard de la situation sécuritaire que traverse le pays des hommes intègres. Sur ce point, il a réitéré ses remerciements à la CEDEAO et à WANEP pour la tenue d’une telle rencontre. An nom de Mme la Ministre de la femme, M. Balboné Abdou, a réaffirmé le soutien de son département sur la mise en œuvre du Plan d’action national (PAN).
Pour la coordinatrice du WANEP- Burkina, Alice Soulama /Combary indiqué que le projet concerne quatre pays à savoir le Mali, le Burkina Faso, le Niger et la Côte d’Ivoire. Selon elle, il est ancré sur la résolution 1325 du conseil de sécurité des Nations unies. Mieux, il ressort que les objectifs de développement durable, l’agenda 2063 de l’Union africaine et le cadre de prévention des conflits de la CEDEAO sont pris en considération dans son exécution. Pour ce faire, madame Combary a soutenu que le présent projet est conçu en d’améliorer la participation et la contribution des femmes du Sahel à la gouvernance, aux politiques et pratiques sensibles au genre. A l’écouter, c’est une occasion de présenter le plan d’action de la CNF aux acteurs étatiques de mise en œuvre de l’agenda Femmes Paix et sécurité. De plus, elle précisé que l’idée est de définir une feuille de route pour la collaboration, l’examen, l’évaluation et la capitalisation des réalisations sur la base des plans d’actions harmonisés. Elle a, en outre, fait savoir que le présent projet qui est à la phase II , a connu la première qui a permis aux femmes de prendre part au processus électoral.
Le représentant de la CEDEAO, Julio Mané, a réitèré les encouragements de l’institution régionale, à l’endroit de WANEP et toutes les participantes. A la suite , la représentante du Femwise-africa, Claire Houngan a avoué que sa participation relève d’un appui technique et de partage d’expérience pour l’élaboration du plan. Quant à Julienne Gueye, elle a argué que l’acte vise à finaliser le PAN . Car, elle a précisé que le CNF est appelé à être autonome . C’est pourquoi, Mme Gueye a avisé qu’il était bon ton de mener une réflexion pour mener des actions dans le cadre de la paix et de la sécurité.
Achille ZIGANI