« Quelle stratégie pour un leadership de la jeunesse estudiantine ; attentes et opportunités ». C’est autour de ce panel que le REPAFER (réseau pour la promotion et l’autonomisation de la femme rurale) sous la houlette de sa coordinatrice Mamounata Ki/Ouédraogo a initié une tribune d’échanges entre des femmes leaders et modèles dans leurs domaines respectifs et les jeunes filles du centre universitaire de Manga (localité située à 100kms de la capitale Ouagadougou dans le Centre-Sud, province du Zoundwéogo).
Cette rencontre qui a eu lieu le samedi 19 mars à Manga, avait pour objectif de célébrer autrement la journée internationale des droits de la femme a expliqué Mamounata.
Et pour une 1ère, satisfaction totale a-t-elle poursuivi« C’est un constat : nous remarquons que les jeunes étudiantes qui sont dans les centres universitaires n’ont pas certaines informations pour pouvoir développer leur leadership et pouvoir créer des opportunités, d’où l’initiative de la présente tribune estudiantine. Pour une 1ère, nous sommes très satisfaites au regard de la mobilisation, au regard de la participation » et d’ajouter que ce sont au total quatre femmes leaders et modèles dans leurs domaines de compétences qui ont partagé leurs riches expériences avec les étudiantes du centre universitaire de Manga.
Cette activité qui a pu se tenir consistait en outre de divulguer l’expertise féminin à travers le REPAFER et c’est grâce à WANEP puisque Mamounata, membre du Vivier d’expertise féminin pour une gouvernance inclusive au Sahel (projet mis en place par WANEP, DDG (groupe danois de déminage) et financé par l’Union européenne) a pu renforcer ces capacités grâce à ce consortium suscité.
Pour Salamata Ouédraogo, présidente de YamWékré pour l’épanouissement de la femme et d’ailleurs une des panélistes, qui a réitéré ses félicitations à la coordonnatrice du REPAFER d’avoir eu l’initiative d’organiser cette activité a trouvé comme leçons, comme enseignement le partage que chaque panéliste a eu à faire « écouter comment une personne a conduit sa vie et aboutir à une réussite, ça doit inspirer , ça doit être comme une leçon qu’elles doivent suivre pour pouvoir être une réussite un jour.
J’ai trouvé que c’est très pertinent que chacun ait quelque chose à partager parce que c’est quelque chose d’intime en soi ; accepter partager, c’est que chaque panéliste tient à ce que ces étudiantes réussissent aussi dans leur vie. Nous ne dirons pas que nous avons réussi à 100% mais on souhaite que ces étudiantes réussissent leur vie mieux que nous ; parce qu’on a dit : malheur à celui qui ne fait pas mieux que son père ou sa mère. Pour nous, c’est qu’à partir de ce que nous avons partagé comme difficultés qu’on a eu à subir, que ces étudiantes puissent surmonter les leurs ».
Djamila Nana, étudiante en socio-anthropologie, une des étudiantes, selon ses dires, a appris que l’école est l’élément primordial de toute chose « il faut travailler dur pour arriver là où tu veux et si tu as d’autres activité à mener, il faut les relayer au second plan ».
WANEP (réseau ouest-africain pour l’édification de la paix) est une organisation de la société civile (OSC) qui intervient pour l’édification de la paix et la promotion de la paix a souligné Alice et d’ajouter que dans le cadre de ce programme, ils essaient de contribuer à renforcer les femmes afin qu’elles puissent contribuer de façon substantielle à l’édification de la paix dans leurs communautés pour contribuer au développement « nous avons développé un programme de leadership féminin pour une gouvernance inclusive de la sécurité au Sahel par la mise en place d’un Vivier d’expertise féminin . Au niveau du Burkina Faso (BF), nous avons pu mettre en place ce Vivier qui est constitué de dix braves femmes qui ont été suffisamment renforcées en capacité pour pouvoir être des modèles au sein de leur communauté ; mener des activités, être des leaders pour accompagner d’autres femmes et d’autres jeunes filles comme étant leur mentor et c’est dans ce sens que WANEP soutient l’activité organisée aujourd’hui pour la célébration en différé du 8mars 22 ».
Mamounata KI/Ouédraogo qui est la présidente du REPAFER est membre de ce Vivier. On a renforcé ses capacités et aujourd’hui cela témoigne des résultats que nous pouvons engrangés dans le cadre de ce programme ; a-t-elle précisé « vous l’avez constaté : c’est une femme qui peut influencer, c’est une femme qui peut être une femme de modèle pour les jeunes filles et je pense qu’elle est en train de faire la promotion du leadership féminin .Elle est en train de travailler à renforcer la capacité des jeunes au niveau de Manga et travailler avec les femmes communautaires du milieu rural. Nous sommes très satisfaites d’elle ».
benedicteoued@gmail.com