Du 26 juillet au 28 aout 2021 se tiendra du côté de l’école Apostolique de Gounghin, la 2ème édition de Camp vacances musique.
La particularité de cette édition est que en plus du volet musique (qui inclu la partie musicale), la section dessin et peinture a été mise en place a expliqué le promoteur de l’espace artistique culturel Bafur yir (qui signifie le temple du savoir en Dagara), Maximillien Aristide Somé 
ni « nous avons pu mettre en place la section dessin et peinture parce qu’à l’édition passée, c’était uniquement le volet musique pour les enfants et les adultes. Cette année, nous avons décidé de leur enseigner ces notions de base : c’est bien de jouer, mais c’est aussi bien de comprendre les règles qui régissent cette façon de jouer. Nous avons initié des cours de tronc commun dont l’éveil musical qui englobe et la danse et la chorégraphique en groupe et le dessin et la théorie musicale pour tout le groupe.
A l’issu de ces cours de tronc commun, 
nichacun va aller dans son atelier pour approfondir ce pourquoi il est venu, mais nous tenons à rassembler tous les participants pour qu’ils puissent se côtoyer, se familiariser avant que chacun ne parte dans son atelier ».
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La formation est ouverte à tout le monde c’est-à-dire aux enfants, aux adolescents et aux adultes et commence de 8 h à 12h les lundi, mardi, jeudi et vendredi pour les enfants et les lundi, mardi, mercredi et vendredi dans la soirée pour les adultes, a-t-il dit « La formation est ouverte à tout le monde mais nous essayons de partir du plus petit au plus grand ; on prend à partir de 4 à 5ans » .
Durant les un mois de formation, la soixantaine de participants déjà inscrits pourront se familiariser aux disciplines artistiques, (c’est-à-dire musique avec les différents instruments), en dessin, en peinture, en technique vocale sans oublier quelques notions de théories musicales qui leur seront enseignées a-t-il ajouté et d’indiqué que l’inscription pour la participation à ce camp musique n’étant pas fermée, les parents qui désirent occuper utilement leurs enfants, peuvent toujours venir les inscrire jusqu’à la fin de cette semaine afin de permettre aussi aux retardataires de pouvoir participer à cette formation.
L’initiative de vacance musicale est née d’une volonté commune a précisé Maximilien Somé.
En effet, Maximilien et ses paires, à travers vacances musicales veulent apporter leur contribution à la formation des artistes et aussi des enfants. Il s’agit concrètement de la formation de tout être humain puisqu’ils sont convaincus que la formation artistique de façon globale contribue à donner plus d’ouverture, de visibilité à l’être humain « il n’est pas sans savoir que ce n’est pas que les connaissances littéraires qui permettent à l’homme d’évoluer, donc les connaissances artistiques de façon globale c’est-à-dire la musique, ou le dessin ou la peinture contribuent aussi à l’ouverture d’esprit de tout être vivant ».
Des parents d’élèves et une participante s’expriment.
Vacances musicales selon Emeline Nikièma/ Kaboré, parent d’élèves (et qui a des enfants qui aiment jouer au djembé ou au balafon) permet non seulement aux enfants de s’épanouir et c’est en même temps un profil pour les enfants qui veulent vraiment faire une carrière dans la musique ou dans la danse.
Pour Emeline (personne qui travaille), cette activité permettra en outre d’occuper sainement et utilement les enfants qui sont en vacance « ce sont les vacances, nous les parents qui ne sommes pas à la maison, nous ne savons pas ce que font les enfants à la maison après notre départ au travail. Le camp va éduquer les enfants en leur donnant une bonne vision sur la carrière musicale : parmi mes enfants, il y’a un qui aime jouer au djembé ou au balafon ; je pense que ça va l’aider ».
Même son de cloche pour Madame Ouédraogo venue inscrire ses enfants « C’est une bonne initiative cette activité, puisqu’elle éveille les enfants et n’oublions pas que les enfants font le dessin à l’école primaire : l’enfant qui participe au camp sera en avance en dessin sur les autres qui n’auront certainement pas la chance de s’exercer à ces genres de pratiques ».
Madame Ouédraogo a profité de l’occasion qui lui était offerte inviter tous les parents de faire la même chose parce que cela contribue à l’épanouissement de l’enfant.
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Quant à Arielle du CP2 (qui s’est vite fait des amis et qui a trouvé l’ambiance bonne déjà), une des apprenantes, pour conclure, à confier être venue pour apprendre à travailler, à manier la guitare et à apprendre le dessin.
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benedicteoued@gmail.com